Un programme d’été sur le CSC forme la prochaine génération de leaders dans le domaine du captage et stockage du carbone
30 septembre 2025

Cet été, à l’occasion du programme d’été international sur le captage et stockage du carbone (CSC) 2025 offert par l’IEAGHG, divers membres de milieux étudiants et professionnels du monde entier ont convergé vers les prairies de la Saskatchewan afin de s’informer sur les principales technologies liées au CO₂. L’événement, qui s’est tenu à Regina en juillet dernier, était organisé par le Centre international de connaissances sur le CSC et fièrement parrainé par l’Alliance nouvelles voies. Ce programme mondial unique en son genre a rassemblé 50 jeunes professionnels et étudiants à la maîtrise et au doctorat originaires de 32 pays, tous venus explorer l’ensemble des technologies liées au CSC, une méthode éprouvée et en usage aux quatre coins du monde, qui consiste à installer des systèmes de captage sur de grandes sources d’émissions afin d’empêcher le CO₂ de se disperser dans l’atmosphère.
Le programme intensif de cette formation d’une semaine comprenait des présentations animées par des experts sur des thèmes clés tels que les technologies de captage du CO₂, les infrastructures de transport, le stockage géologique et l’utilisation industrielle du CO₂. Les participantes et participants se sont également penchés sur les dimensions économiques du CSC, les cadres réglementaires, la comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre, les stratégies de communication publique ainsi que diverses considérations liées à la santé et à la sécurité. À ces formations théoriques se sont ajoutées des visites de l’installation de CSC de SaskPower à Boundary Dam et du projet de stockage de CO₂ Aquistore, une façon judicieuse de voir des systèmes de CSC en action.
Aquistore est un projet de mesure, de surveillance et de vérification du CO₂, qui a pour but de capter le CO₂ généré par l’installation de SaskPower à Boundary Dam, puis de l’injecter et de le stocker dans des formations géologiques salines profondes. Le projet vise à démontrer la faisabilité scientifique et économique de ce type de stockage, tout en fournissant des connaissances précises aux autorités territoriales et aux entreprises envisageant de mettre en œuvre des projets similaires.
« Même si les installations d’Aquistore étaient bien plus petites que je ne l’avais imaginé – sachant qu’elles ont la taille d’un petit conteneur d’expédition –, j’ai été impressionnée par les systèmes de mesure, de surveillance et de vérification qui y étaient testés », a déclaré Kennedy Bailey, conseillère événements et mobilisation auprès de l’Alliance nouvelles voies, qui a participé à la visite du site.
Le projet Aquistore a recours à plus de 20 technologies pour surveiller les eaux souterraines, les propriétés des interactions entre les roches et les fluides, la chimie des fluides du réservoir et bien d’autres aspects encore.
C’est cette approche immersive et pratique, alliée à un cadre d’apprentissage multidisciplinaire, qui permet au programme d’été sur le CSC de se distinguer. Pour conclure la semaine, les élèves se sont servis du projet de CSC Northern Lights comme étude de cas, avant de présenter leurs recherches en mobilisant des connaissances en ingénierie, géoscience, économie et politique. Cette dernière activité a permis de souligner à quel point la collaboration entre ces différents domaines permet d’aboutir à des solutions plus concrètes et plus éclairées face à des défis complexes.
Avec plus de 750 anciens élèves provenant de 64 pays, le programme d’été international sur le CSC de l’IEAGHG continue de favoriser une collaboration mondiale en matière d’environnement. En dotant ses participantes et participants de connaissances techniques et de réseaux internationaux, il joue un rôle clé dans l’accélération de la mise en œuvre du CSC, une innovation majeure pour le secteur énergétique.


